Le quotidien Midi Libre - Le 9 mai 2006
Santé
Un guide simple pour expliquer la maladie à tous
Insuffisance cardiaque : "Le cœur ne peut pomper avec assez de force pour assurer une circulation efficace."
Anticorps : "Substance sécrétée par l'organisme en réponse à une molécule reconnue comme étrangère."
Phobie : "Crainte excessive et angoissante déclenchée par un objet, une situation ou une personne ne présentant pas en eux-mêmes un caractère dangereux."
La liste est plus longue, le principe est identique. Avec son Guide pour la santé, publié chez Atlantica (18 euros), Diana BOUAYAD AMINE passe au crible les maladies expliquées de manière simple mais non réductrice.
"L'idée était d'écrire un ouvrage grand public pour que les gens comprennent mieux les maladies, leurs causes et leurs symptômes, avec des pistes de traitements éventuels, sans pour autant les inciter à se soigner eux-mêmes", explique la Montpelliéraine, biologiste de formation passée par Val d'Aurelle et l'Orstom, déjà auteur il y a cinq ans d'un ouvrage de vulgarisation sur les institutions qui avait séduit les élus locaux.
Elle poursuit la démarche via l'Institut de la Citoyenneté, qu'elle a fondé, un site internet lui est dédié : www.lacitoyennete.com.
Mais cette fois, ce sont les médecins qui cautionnent son travail : "Elle regroupe la description des signes et des moyens thérapeutiques des grandes maladies avec un esprit de synthèse remarquable", salue le Professeur Henri PUJOL dans la préface. Jean-Marc LARUELLE, généraliste, a assuré une relecture attentive. Indispensable pour rassurer l'éditeur, d'abord dubitatif : "Les livres sur la santé sont généralement écrits par des médecins, ou alors ce sont des témoignages de malades, constate Diana BOUAYAD AMINE, qui prépare déjà une deuxième tome. J'ai fait très attention sur la simplification en enlevant les termes savants seulement quand c'était possible. Sachant qu'on ne peut pas être exhaustif."
Exemple : "J'ai décrit 72 maladies de peau, ce ne sont que les plus connues."
Un ouvrage plus complet sur le sujet est d'ailleurs en projet, sur la base de la banque d'images d'un dermatologue, qui met à sa disposition 20 000 images.
Toujours dans le même esprit, parfaitement résumé par Henri PUJOL : "Elle se situe, comme un médiateur, entre le savoir médical et la compréhension du grand public."
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